Découverte...
La liberté pour elle se prénomme ‘partage’, d’un art qu’elle divulgue avec énergie et ancrage ; à travers ses voyages qui l’emmène en Inde, en Amérique Centrale ; où l’art du maquillage, la fabrication des nuances, sont prodigués par des messagers aux récits enchanteurs.
Les ‘ THEYYAMS’, une tribu, lui apprennent la pigmentation, le mélange des nuances, le choix des fleurs, des plantes, des minéraux… Une culture !
Elle acquiert la finesse, l’inspiration, la rigueur. Sa propre patte.Percevoir ce qui ne se voit pas à l’œil nu, attraper une expression, l’accaparer, la magnifier, donnez l’envie d’un regard qui aime les jolies choses.
Faire naître une chrysalide.
Ou transformer un profil ! Explorer les matières, en créant des masques… Une technique apprise auprès de Benoit Lestang. Un mentor pour elle.
Les créateurs se font scénaristes de leurs modèles. L’imaginaire se révèle...
Elle aime le luxe visionnaire d’un glamour très parisien, conquis au fil de ces quinze années auprès des plus grands; le pinceau n’est plus. L’artiste parle et embellit les visages.
Elle révèle, capte, métamorphose et emprisonne un instant.
Que dit-elle ? Découvrir, mélanger, adapter, améliorer et étonner…
Mais qui est-elle ? Une artiste ? Une conquérante ? Simplement...
Florence Depestele.
Par Sophie Potel Blottière